Pouvoir calorifique et degré d'humidité du bois

Le pouvoir calorifique du bois, c'est-à-dire la quantité de chaleur qu'il dégage en brûlant varie peu en fonction des diverses essences; en revanche, il varie très fortement en sens inverse de l'humidité du bois, laquelle peut atteindre 50 à 60% de sa masse totale au moment de l'abattage de l'arbre.

Il est donc très important de brûler du bois aussi sec que possible, non seulement parce qu'il dégage davantage de chaleur, mais aussi parce qu'il s'allume plus facilement et brûle mieux; en outre, l'emploi de bois sec limite les risques de formation de condensations dans les conduits de fumée.

En fait, l'idéal serait de brûler du bois coupé depuis environ deux ans, sous réserve qu'il ait été stocké sous hangar aéré. Ce délai concerne le bois en bûches de 1 m de long; il peut être sensiblement réduit si la longueur des bûches est plus courte et si elles sont refendues.

Enfin, à l'intention de ceux qui souhaiteraient comparer le bois aux autres combustibles courants, on peut dire que, compte tenu de leurs pouvoirs calorifiques respectifs, un kilo de bois dur et sec peut remplacer soit 0,450 kg d'anthracite, soit 0,340 kg de mazout soit 0,320 kg de butane.